Résumé
Si vous avez décidé d’acquérir une habitation, vous serez probablement amené à faire un choix entre un immobilier neuf ou ancien. Chacune de ces possibilités offre des avantages et des inconvénients qui leur sont propres. Vous pourrez choisir en fonction des paramètres financiers ou en fonction d’autres critères plus spécifiques comme la localisation géographique de l’habitation. En plus de cela, il y a d’autres critères importants dont il faut tenir compte. Zoom sur ces points à prendre en considération.
Le prix de vente des biens immobiliers
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Dans l’immobilier neuf
Un investissement dans le neuf nécessite un budget plus élevé que dans l’ancien. En effet, le prix du mètre carré est de 15 % à 20 % plus élevé dans le neuf que dans l’ancien. La fiscalité est toutefois plus intéressante vu que la valeur des frais de notaire est comprise entre 2 % et 3 % du prix du logement.
Par ailleurs, vous n’aurez pas à payer la taxe foncière les deux premières années suivant la finalisation des travaux de construction. Pour finir, les infrastructures dans le neuf respectent les normes en vigueur, ce qui fait qu’il y aura très peu ou pas d’autres travaux à prévoir. Vous pourrez aussi faire une simulation de crédit immobilier si vous décidez de contracter un prêt auprès une institution spécialisée.
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Dans l’immobilier ancien
Si vous optez pour l’acquisition d’un bien immobilier ancien, les prix seront plus accessibles. Vous aurez même la possibilité de négocier. En effet, des réductions allant de 10 000 à 15 000 euros sont envisageables.
Il y aura cependant des travaux à réaliser et il faut consacrer un budget à part pour les imprévus. La fiscalité n’est pas non plus avantageuse concernant ce type de projet immobilier, étant donné que les frais de notaire sont compris entre 7 % et 8 % du prix final.
Les aides financières disponibles pour chacune des deux options
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Pour les biens neufs
Dans le cas où vous décideriez d’investir dans l’immobilier neuf, vous pourrez bénéficier d’aides financières intéressantes. La première est le prêt à taux zéro ou PTZ qui permet de faire un prêt sans taux d’intérêt. Certes, vous ne pourrez pas emprunter une somme égale au prix d’achat de l’habitation, mais le PTZ pourra néanmoins combler les fonds manquants.
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Pour les biens anciens
Les prêts dans l’ancien sont assez limités. Le PTZ, par exemple, n’est accordé que si des travaux de grande envergure sont à réaliser. En plus, il ne concerne qu’un nombre limité de localités. Sinon, il existe aussi le dispositif Malraux qui permet à l’acquéreur de bénéficier d’aides financières si des travaux de rénovation sont à réaliser dans un bien situé dans un site historique. La somme totale allouée peut s’élever jusqu’à 400 000 euros.
Les critères de choix autres que financiers
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Dans l’immobilier neuf
Les logements neufs ont l’avantage de respecter les normes en vigueur dans le bâtiment. Que ce soit au niveau de l’isolation thermique, phonique, ou même de la plomberie, la réglementation est respectée. Ce type de logement convient particulièrement aux personnes à mobilité réduite.
L’un des inconvénients concerne les achats en VEFA lorsque le logement est à construire. Il faut en effet attendre entre 18 et 30 mois après la signature du contrat de vente avant de pouvoir faire l’acquisition de la propriété. En outre, il faut parfois faire des concessions concernant l’emplacement d’un bien immobilier neuf.
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Dans l’immobilier ancien
Les biens anciens, quant à eux, sont originaux et ont du caractère. Leur situation géographique vous permettra généralement d’être proche des lieux stratégiques comme les écoles, le lieu de travail et les commerces. En plus, l’acquisition d’un logement ancien est plus rapide que celle d’un logement neuf. En effet, il ne faut généralement pas attendre plus de trois mois pour pouvoir emménager.