Résumé
Cela fait maintenant 6 mois qu’il y a ce qu’on appelle la grève des urgences en France. De grandes affiches sont collées sur les entrées des hôpitaux concernés afin de faire passer le message. Ajouté à cela, beaucoup de médecins et d’infirmiers ont décidé de démissionner car les conditions de travail, d’accueil et de soins ne leur conviennent plus.
Parmi les points qu’ils revendiquent, il y a lieu de citer : le manque de moyens, les emplois du temps trop chargés et les patients trop nombreux. Ainsi, non seulement le personnel des hôpitaux est en colère mais il est aussi en détresse.
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La situation s’aggrave
Actuellement, on compte environ 250 services sur 474 en grève en France. Ce qui signifie que presqu’un hôpital sur deux dans le pays ne peut plus assurer les urgences publiques, voire même les soins.
Si le gouvernement, notamment le Ministère de la santé, n’arrive pas à résoudre ce problème dans les plus brefs délais, il est fort probable que le mouvement s’étend encore davantage et que l’on perde malheureusement plus de vies dans les urgences.
Par la même occasion, le métier de médecin et le métier d’infirmier seront aussi remis en question car les hôpitaux engagent des personnes qui ne sont pas aptes d’assurer leurs rôles, dont : des médecins libéraux, des médecins retraités, des stagiaires ou encore des paramédicaux.
Le gouvernement ne collabore pas
D’après les news, la ministre de la santé a déjà concédé des primes mais les soignants n’en sont pas encore satisfaits car celles-ci sont très éloignées de ce qu’ils réclament.
Quant aux moyens humains et aux équipements, on peut dire qu’il n’y a toujours pas d’avancées. Les lits et les effectifs manquent toujours et les grévistes ne peuvent pas faire confiance au gouvernement.
Jusqu’ici, les propositions de ce dernier restent très floues et il n’y aurait pas de changement, la grève continue !