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Sante et Beaute

Quizz sur les dangers de la cigarette électronique

En Inde et à New-York, les lois sur le vapotage se sont endurcies pour mieux protéger les consommateurs. Cela signifie-t-il que le vapotage est néfaste et que l’on doit s’en méfier ? Voici un petit quizz pour que vous puissiez trancher par vous-même.

Le fonctionnement de la cigarette électronique est-il dangereux pour le vapoteur ?

Certains vapoteurs se sont plaints de l’explosion de leur dispositif. Des faits qui n’inspirent pas vraiment confiance, mais qui ont pourtant des explications claires.

La première chose à noter c’est que la cigarette électronique est un appareil pourvu d’une batterie et d’une résistance. La batterie, lorsque l’appareil est en marche, délivre un courant électrique qui va réchauffer la résistance. La batterie est remplacée par des accus, ou piles rechargeables, sur certains modèles.

Dans la majorité des cas, l’explosion vient des accus non protégées. En effet, dans la plupart des explosions enregistrées, cela venait d’un court-circuit généré par le contact d’accus à des pièces métalliques. C’est notamment le cas lorsque vous transportez les accus nus dans votre poche avec vos clés ou dans votre sac.

Rassurez-vous, les mentions No atomizer found, check atomizer short ou atomizer low n’ont aucun lien avec ces explosions. Ces dernières peuvent juste signifier qu’il est temps de changer de résistance ou que celle-ci n’est pas bien en contact avec la box.

La cigarette électronique est-elle source de dépendance ?

Pas forcément. Si le vapoteur utilise des e-liquides non-nicotinés, le risque de dépendance est nul. Par contre, s’il utilise en permanence des e-liquides fortement nicotinés, on ne peut nier le fait qu’il soit exposé à la dépendance. Les risques restent cependant moindres par rapport au fait de fumer. On vous explique pourquoi.

La présence de nicotine dans les e-liquides n’est pas systématique. D’ailleurs, ce composant n’a été utilisé que bien plus tard, alors que l’e-cigarette avait déjà une petite notoriété auprès des consommateurs. Si elle a été admise c’est que durant le sevrage tabagique, de nombreux fumeurs dépendants ont du mal à venir à bout de leur dépendance. Les médecins ont alors décidé d’utiliser, dans un premier temps, la cigarette électronique pour soigner leur dépendance psychologique. Le succès fut immédiat, mais pas encore suffisant.

Dans un second temps, ils ont décidé d’ajouter quelques gouttes de nicotine aux e-liquides utilisés pour traiter la dépendance nicotinique. A partir de là, le taux de réussite a grimpé en flèche au grand plaisir des autorités sanitaires. Dès lors, l’e-cigarette devint une aide au sevrage et une alternative plus saine au tabac.

Mais en tant que substance nocive, il leur fallait mieux encadrer son utilisation. Il a alors été décidé que le taux maximal autorisé est de 20 mg/ml dans un flacon de 10 ml. Les fabricants de liquides doivent aussi apposer une tête de mort sur les flacons pour rappeler aux vapoteurs que malgré son taux limité, la nicotine reste une substance dangereuse. Il faut donc faire attention à sa manipulation et à son inhalation.

Pour ne pas augmenter les risques de dépendance, il est conseillé de se limiter à un taux minimal ou au taux qui répond à vos besoins. Tout excès est à éviter, car un surdosage peut générer des maux de tête, des nausées et vomissements et des irritations dans la gorge. Il faut également veiller à ne pas surchauffer le dispositif, car chauffée à une température trop élevée, l’absorption de la nicotine par l’organisme devient plus rapide et augmente ainsi les risques de devenir dépendant. Lorsque vous maintenez une température normale, l’absorption est lente et le risque de dépendance est moindre.

Le vapotage est-il source d’allergies ?

Certains vapoteurs disent souffrir d’allergies chaque fois qu’ils vapotent. Cela est, en effet possible, mais non pas systématique. Qu’est-ce qui pourrait être à l’origine de ces allergies ?

  • L’arôme du liquide pour cigarette électronique choisi :

Vous êtes allergique à la fraise et pourtant vous avez choisi un e-liquide parfum fraise ou parfum cocktail avec des traces de fraise. Logiquement, vos allergies vont revenir au galop et ce, même si vous vous dites qu’il s’agit d’un arôme artificiel.

  • Un taux élevé de propylène glycol (PG) :

Le propylène glycol fait partie des bases de tout e-liquide. Bien qu’il s’agisse d’un dérivé de pétrole, il a été validé sain pour l’organisme. D’ailleurs, il est utilisé dans certains produits de la consommation et dans des médicaments. Néanmoins, il a été noté que son inhalation pouvait engendrer des irritations au niveau de la gorge. Son contact avec la peau peut également avoir ces mêmes effets. En cas d’irritations dans la gorge, pensez à réduire sa teneur dans vos e-liquides. Et si vous y êtes très sensible, optez pour des liquides 100 % VG (glycérine végétale). Quant à sa manipulation, il faut rester prudent pour que le contenu du flacon n’entre pas en contact avec votre peau.

 

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